2008 

Le CA d’Adzon annonce l’arrêt de ses activités. Travailleur·ses et bénéficiaires se mobilisent pour le maintien de l’association, mais cela n’empêchera pas sa fermeture définitive.  

2009 

Convaincu·es de la pertinence d’un service spécifiquement dédié aux HSH concernés par le sexe tarifé, car il n’a pas d’égal en Région Bruxelloise, un ensemble de personnes et d’associations décide de s’investir dans la création d’une nouvelle association. 

Un projet de promotion de la santé est rédigé et présenté aux pouvoirs publics. Il s’agit désormais d’obtenir des financements. 

2010 

Alias obtient ses premières subventions. Deux travailleur·ses en CDD de 10 mois, à 4/5ème.  Dans un premier temps, Espace P… Bruxelles met un local à disposition des travailleur·ses d’Alias, mais les gasts n’y viendront pas car “c’est pour les filles”.  

2011 

Les premières subventions sont renouvelées, et complétées par d’autres. Deux travailleur·ses sociales·ux sont engagé·es en renfort, l’équipe compte désormais 4 personnes.  

Avec l’appui de la RainbowHouse Bruxelles, Alias emménage au 33 rue du Marché au Charbon. 

2012 

Les besoins médicaux se précisent et une permanence médicale décentralisée est envisagée, exclusivement destinée au public d’Alias, pour dépister les IST. Un groupe de travail est consacré à la mise en place du projet.  

Un médecin est engagé et la permanence médicale débute, deux mardis soir par mois. 

2013 

Le premier séjour gasts a lieu, dans les Ardennes.  

2014 

En co-construction avec les gasts, un outil de prévention et de réduction des risques en santé sexuelle est mis en place : le jeu “risqué ou pas”.  

Un second séjour dans les Ardennes a lieu, avec les gasts. 

Les subventions sont mises à mal, et l’équipe est mise en préavis. Alias interpelle le secteur associatif et les pouvoirs publics quant au risque de fermeture de l’asbl. 

2015 

De nouvelles subventions annulent la mise en préavis de l’équipe salariée et permettent même d’engager deux personnes de plus : l’équipe sociale compte désormais six travailleureuses salarié·es. 

La permanence médicale passe de deux à quatre mardis par mois. Un second médecin est engagé. 

La consolidation du projet se poursuit, et le développement de la Permanence Internet démarre.  

Troisième séjour avec les gasts. 

2016 

L’année 2016 est marquée par les attentats de Bruxelles et la présence militaire dans les rues.

Le Jeu des Opinions, sur la prostitution / le travail du sexe, est développé et déployé lors des Permanences d’Accueil, essentiellement en interne.  

Quatrième séjour avec les gasts. 

2017 

L’équipe et le CA d’Alias entament un travail de supervision afin d’améliorer la communication en équipe et l’organisation du travail. 

Le travail et les activités se restructurent autour de travailleur·ses sociales / chargé·es de projet pour le travail de rue, la permanence médicale, la permanence d’accueil, la permanence internet et pour le dernier projet en date, les activités communautaires et participatives (ACP) – dont le développement représente un nouveau challenge. 

Présentation de notre programme d’action en promotion de la santé pour tenter d’obtenir un subside structurel sur 3 ans + 2. 

2018 

Les subventions acquises sont renouvelées et un subside structurel pour 3 ans + 2 en promotion de la santé s’y ajoute. Parallèlement, la recherche de financements se poursuit. 

Les activités communautaires et participatives font l’objet d’un travail spécifique, afin de s’intégrer pleinement à l’offre de services d’Alias. 

Cinquième séjour avec les gasts. 

2019 

Les subsides augmentent et permettent d’engager deux travailleur·ses supplémentaires.

Deux études exploratoires sont mises en œuvre, sur le chemsex et la prostitution étudiante. 

Des capsules vidéo de réduction des risques sont réalisées avec les premier·es concerné·es, et diffusées en ligne afin de toucher un plus large public. 

L’équipe constate que l’accès à la PrEP est entravé par le statut de séjour de beaucoup de gasts, qui ont recours à une prise sauvage, sans suivi médical. Alias prend contact avec l’équipe de médecine infectieuse de l’Hôpital St Pierre, et une convention est mise en œuvre pour faciliter l’accès à la PrEP aux gasts. Ce sont les prémices du Projet PrEP. 

2020 

2020 est marquée par la COVID et les mesures sanitaires que le gouvernement impose dès le 13 mars. Alias s’engage dans des actions d’urgence qui l’éloignent de ses missions (distribution de chèques, de colis alimentaire). 

Pour atteindre le public d’Alias et lui rendre la vaccination accessible, la COCOM collabore avec l’asbl autour d’un dispositif mobile dans le quartier d’Yser. La recherche sur les violences qui ciblent les femmes trans* à Yser débute. 

Les subventions augmentent et permettent d’engager 4 personnes supplémentaires, l’équipe passe de 10 à 14 personnes, avec des responsables de projets RDR violence, assuétudes, santé mentale, et communication. 

Les activités médicales, de travail de rue, du projet PrEP et de dépistages à domicile se maintiennent. 

2021 

Alias est agréé par la COCOM, et l’INAMI pérennise mais diminue le montant de son soutien. Parallèlement, la fréquentation de la Permanence Médicale d’Alias ne faiblit pas et les demandes de dépistage s’intensifient : un second médecin est embauché pour offrir une deuxième soirée de permanence médicale hebdomadaire. 

Tournage du court métrage Yser, pour sensibiliser aux résultats de l’enquête consacrée aux violences qui ciblent les femmes trans* dans le quartier. 

2022 

Alias participe aux travaux de plaidoyer pour la décriminalisation du travail du sexe, dans une perspective de réduction des risques pour les personnes concernées. 

Une petite dizaine de projections du court-métrage Yser sont organisées, suivies de tables rondes et de débats autour des violences. Le film reçoit le prix du public au festival “Court mais trash”. 

Alias contribue à une recherche de l’ITG Anvers sur la prévalence du VIH chez les publics travailleureuses du sexe. Cette recherche conduira à la promesse d’un financement par le ministre de la santé. 

2023 

Un travail inter-associatif débute autour d’un protocole pour le financement structurel de la PrEP à destination des TDS sans accès aux soins, dans le cadre du Plan VIH. 

Les témoignages récoltés pour l’enquête sur les violences à Yser sont mis en voix par Marie Darah et des lectures sont organisées, suivies de tables rondes sur les violences à Yser. 

Une paire-aidante rejoint l’équipe.

2024 

To be continued…